buko

Quand on s'attache

à de menus détails sur la vie des gens
           on se borne à leur incapacité de réaction
           tel saint preux qui parle dans les couloirs du métro
           à la recherche de sa vérité
           "messieurs mesdames je ne viens pas vous importuner
           juste vous demander 1 franc ou 2 pour m'loger bouffer et rester propre"

           AINSI ROULE L'ESPACE TRANSI

           tant de regards scrutateurs de pertes de mémoire et
           d'échappatoires à la responsabilité collective du
           qui-etes-vous-pour-me-juger-comme-ça
           et on le laisse continuer pour mieux entr'apercevoir cette forme
           accroupie aux cheveux longs et graisseux
           sur le bord du trottoir
           en proie aux longues méditations centripètes
           un nuage de crudité l'enveloppe
           sans certitude et vague ivresse sans gout
           aussi degueule t'elle en paix
           eh ouais les radiateurs de la rue
           c'est ça
           UN
           grenier de mélancolie-cyrhose
           sourire figé s'il en reste un
           statue mortuaire en l'honneur d'un
           dieu imaginaire comme d'une viande pourrie
           si peu civilisée
           il se peut qu'y échappe
           vertige et
           sortilège
           ou sacrifice
           par
           une transe
           vaudou
           là ou
           dorment peut etre encor les druides les émules des bonzes ou st françois d'assise

           AINSI ROULE L'ESPACE TRANSI

           le réverbère à poil
           sous son haillon de chair
           dispense un peu l'aurore
           éclatée que le sort indiffère

           s'il fallait boire un verre pour peupler l'espace transi......

           ils pissent ma lumière
           tout près de leur sommeil

           "casse toi zonard de mes 2" se répète t'on
           quand on a le malheur de dormir là ou il faut pas
           "j'ai le foie déglingué
           à cause des coups
           et autres
           et je ne peux plus penser ma surréalité
           qu'en gigotant le pouce et l'orteil à coté"
           confie t'il à ses reves mal éclos
           et surtout allez visiter la pisse entremèlée de sang au long séjour des caniveaux
           toute une arrière saison
           déreglée
           récurrente


           AINSI ROULE CE PUTAIN D'ESPACE TRANSI

           et cette vieille toute fripée
           qui répète
           qu'elle a que 20 ans et des
           poussières
           c'est dire si l'etre n'est que poussière

           et l'autre vieux qui chiale
           parc'que sa clocharde de 10 années de
           coupe solitude est crevée sous
           les rames du métro
           suicidée a c'qui parait
           et l'hiver qui grelotte
           sous des dehors exorbitants
           la dolce vita de la misère
           c'est pendant l'été seulement !!
           et la vie qu'on extirpe
           comme un virus un poison
           une dysharmonie
           60 degrés,angle mort par la fièvre des pieuses cérémonies
           pour passer le temps
           de temps à autre
           comme un dernier bagage futile
           ouais si long
           si frele
           et ouste à la tombe décomposée
           comme si de rien n'était

           seul souci de sa cohérence
           L'ESPACE TRANSI jongle avec les mots
           pour les morts
           que l'on porte
           meme irréels
           et de nourrices en nourritures
           parvient à cerner
           l'ignoble gouffre en lui meme
           qui l'attend
           au sortir du repas comme un long pet visqueux
           et ca daube et ca pue
           et celle qui s'attarde devant les immondices d'un porche
           par la crasse acculéé de 3000 siècles etc
           sans plus un soupir en fouillant les poubelles
           c'est une clodo je crois
           gueuse de son état
           frileuse tout à propos
           gentille fille avec ça
           sensible attentive qu'elle aurait pu etre
           illétrée des autres
           au maroc et ici
           peu importe
           se fait dormeuse du ràle

           je renifle le froid
           AINSI ROULE L 'ESPACE TRANSI

           je rentre m'enformir;la pitié
           m"est passée
           m"est passée
           m"est passée
           rhon,rhon


buko


buko

DANS LE désert immense


un INDIEN a pété

des cataractes pestilentiellEs parvenaient des monts aux monts
jusqu´aux hublots des navires paraboles
on aurait dit une tempète imparfaitE
des monts aux monts?

rocking chair---dromadaires fainéants---en peaux de soirée

HALTE A LA RONFLERIE DES MORTS
dans leur lit douillet

j aimerais bien voir passer Nerval en habit de cigare
preter serment devant douze artichaux fugaces
sa bouche noircie serait une inscription obscure a demi offensée par le temps
qu il fait
:"et la tortue....-mousquetaire de louis 14 rescapé de la grande guerre 14´18....a hébergé...13 apotres..après....le siège à trois branches....des...tricératops.....au nouga....T..ci git...un melon"

j y ai rien compris
j´ai peut-etre confondu avec autre chose

DANS LE désert immense
un moine hindou a bougé le soleil
en levant son verre au nirvana des pleurs d omelette
HALTE A LA CROISSSSANCE DES HORRRMONES DE LUNNNNE
IL A DIT avec un cheveu sur la langue
un poil dans la main

J AI FAIM MOI AUSSI

on a mangé le désert et trépassé sans voir la mer
dans le rectangulaire des corps
un oeil somnole
on l oublie
un peu mais trop mais pas assez de trop

on passe devant un café
on passe l aspirateur dans le café
"y´a pas de café;encore moins d´aspirateur dans le désert"

et alors,c´est pas ma faute

on passe la tete sous la couche d ozone
pour mieux voir l´ aurore monocorde et bancale
en
regardant
l etoile
filante filer
de honte
en regardant geindre des monuments historiques ??chut!!!!putain.....

LE SILENCE EST UN SILENCE QUI S IGNORE
ET S IL IGNORE QU IL EST SILENCE
SILENCE......

HALTE A LA MORSUre des dentifrices
hachez la menue halte au gaspillage habillez moi
en mort pour engloutir les muets
et l´hindou de conclure son testament
nu comme un nu
DeRnIeReS SUPPOSITIONS:
soit je mange des fraises en espérant la chute du néant des consciences en-allées vers le 2
soit je ronge mes ongles en essuyant le cul visqueux des crànes obsolètes
soit je pleurniche le silex d un ailleurs révolu d etre ici si si
soit j ecris mes frustrations sexuelles en passant la langue sous l aisselle des nuits

TOUT Y EST MORT CATHEDRALE ET SAVON DE MARSEILLE

le passé c est le temps qu a passé
et qui repassera par là par ou on ne sait ou on ne sait pas
ou ni quand ni comment ni vers mais il est sur
mais il est souvenir mais il est sur mes souvenirs de slips
mais il est trop passé c est sur dessus
car le temps a passé car le temps est pressé come mes couilles dedans ce slip infame;;;;;;j ai la foi érotique et croustillante comm un crottin de reve **;;;;;;;sépulture de conscience,,,,,,---,,,,,,convertissons les bites aux christianismes des
belles bourgeoises

ou est ma bougie?

et toi qui ronfles avec tes somnifères....

buko


buko

oeuvre


je me pare de silence pour
mieux t'accueillir

je déambule dans ton sommeil
sans etre sur d'y etre vraiment
tu t'y déshabilles
mais je ne te vois pas, je n'y vois rien

je me pare de nostalgie pour
mieux te plaire 
las, ce sourire narquois te fait si peur

on s'occupe de notre enfant comme
on peut
un jour ou l'autre,on cessera de boire

la distance n'est
pas l'indifférence


buko

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buko

Il fait nuit noire


il fait nuit noire à perdre
 la grisaille du quotidien

et autre,bleu de souffle
aspire un grand bol d'air

tu pleures?
allez,sois-forte......
tu dors?

je serai fort pour trois......

buko


buko

le néon des gratte-ciels
est en procès avec
la lune
dans le port de new-york ou d'ailleurs
agglutinés-rieurs
pour un reve publicitaire rampent à
tatons des larves d'hommes-citoyens
de leurs lambeaux ciselés naitra la liberté
syphilitique

je plains leur metamorphose en carottes

buko


buko


le trou dans la couche d ozone peut il résoudre la fracture sociale?
ma mère fut l état providence,mon père un libéral
le réchauffement de la planète resorbera t il l inflation?

penser aux lendemains qui chantent faux

l abus d alcool est il dangereux pour la croissance économique?
bouddha payait il ses impots?jésus etait il raciste ?mahomet pédophile?

si l on pouvait cloner tous les moments perdus qui Sont sans souvenirs....

J ETAIS PAUVRE ET SANS SURPRISE à demi endormi sur
un banc de poissons ,un poil dans la main et dans
l autre un cheveu inconnu
quand on vint me chercher désormais vers un soleil couché sous
des draps noirs
en soucoupe volante sponsorisée coca cola
une voix sibilline un brin rocailleuse
émanant d un visage multi centenaire de nuages transgéniques
à l oeil de morue ou de porc épic bref un truc aux pieds vifs et morceles
"voulez vous boudin blanc ou n émigrer dans planète slimfast?"
elle avait un accent légèrement familier

je veux aller sur internet voir les transexuels

au meme instant une eclipse du temps d ivresse
et les gens  courant dans tous les sens
affolés les sens qu ils en couraient aussi
"c est l invasion des nouveaux nés!!"crie l acrobate
"j ai perdu mes chaussures"lance un pied seul au délire suant
RIRES CLAMEURS EFFROI CRIS
"je suis le moine fainéant!"dis je à voix basse pour ne pas attirer la peste
et je justifie ainsi ma lachete
                           mon interrogation
                           mon désespoir interdit
                          ma dubitativité perplex-tampax et sex
                          mon suicide rate
                           mon manque de conscience de chaque micro évènement
                           les programmes télés
                            le trafic d organes dans lequel je n ai d ailleurs rien  à me reprocher
avoué je au président du tribunal des instants froids ou que le jour venu et nu
et pendant ce temps la crise continue de tourner en rond 
pauvre orgasme
j ai mis de coté le temps qu il me reste à mourir et
suis parti avec mes nouveaux compagnons a reculons plus fidèles que sans
mais moins encor que ma teub sans allure pour dada de tizguine

on m a offert des cacahuètes et le sexe des anges
charpul grignottait des vers de terre en crachant sur mon nez
a moins q u i l n e g r i g n o t t e dans mon nez les vers du poète que je crache par terre
comme un tuberculeux "merci" dit il a chaque micro coupure de son
et les comètes en vadrouille sniffait du hasch
"elles ne tiennnnnent pas en placccce"LES NERFS confirme le thérapeuthe
 --------------le somnifère solaire est trop cher:tant pis pour elles---------------------
certaines sont des ivrognes notoires à force d avaler le vin des microbes verts et
jaunes a poils drus    SYNTHESE DE LA CONFERENCE SUR L A T R A N SE

buko


buko

UNE RENCONTRE

lui   ced the red   elle sand the san
lui atypique  elle mélomane
lui pétomane  elle  économe
lui assis à fumer une clope  avec un air satisfait
elle assise en face à siroter consciencieusement un coca
lui jambes croisées
elle bougeant son cul sur la chaise qui la gratte
lui amusé du spectacle
elle gènée
étouffe un rot et le regarde d'un oeil détourné
lui continue sa clope et ailleurs suit un joli cul arrondi
elle "quel obséde ce mec  de toute façon moi aussi j'ai un beau cul je crois"
lui bande dicrètement
ah ouais ced que le desir monte ptit a ptit
elle s'adressant au serveur qui mate sur son décolleté pour un autre verre
"connard" qu'elle pense
"elle est bonne,sa race"que pense le serveur
lui somnole avec sa clope s'en apercoit pas et continue de fumer machinalement
il la regarde elle détourne l'oeil
elle le regarde,lui fuit t'à coup
elle lui elle,lui,ellui
bref c'aurait pu durer 2 jours comme ça
et c'a duré 2 semaines.......
enfin par politesse lui s'adresse a elle "z'habitez tu vois chez vos parents tu vois?"
elle rougit"non j'habite au rez de chaussée"
lui"elle est top tu vois"qu'il se dit
"jme l'enfilerai bien quand meme"lui qu'il pense
elle rougit et met sa main à sa bouche pour réprimer un baillement
lui"z'etes fatiguée tu vois ?"
elle "non  c'est plus compliqué"
 "putain qu il a mauvaise haleine"qu'elle s'ajoute pour se distraire
lui se tait
elle s'en va
il la suit
"a bientot" qu'il pense
                c'aurait pu durer 2 ans comme ça
                     ainsi de suite

s'apercurent peu après qu'ils vivaient  déjà ensemble

buko

UN REVE BIZARRE

9 heures du mat
j'attends sur le quai Ligne balard creteil
les mouettes piaillent sur les rails
elles attendent
le métro arrive Personne n'est à l'intérieur
je monte un peu surpris
les portes se referment en grinçant violemment
une voix aigre douce sortant du haut parleur annonce qu'il pleut dehors
je trouve une vieille revue laissée là au hasard
elle date de 2 ans
ça me fait sourire
le métro vrombit
le téléphone sonne chez moi  "ALLO" "ALLo" "ALlo"
"Allo" "allo" et la voix se perd dans l'inaudible
le métro s'arrete près de mon lit et m'y dépose
il est trop tard pour faire demi tour
un homme descend d'un cheval et tire 3 coups de pistolet sur moi
je me relève en cherchant mes clés
et disparais dans l'embrasure des draps
je me tourne
le cheval frappe à ma porte
plusieurs coups
pendant 1 heure
"arrete connard" lui crié-je
et il s' en va le coeur triste et lourd
je vois ce téléphone,
je le reconnais, ce téléphone ou je n'ai pas répondu
il pleut de sorte que la houle transperce les toits
transperce le métro et mouille mon lit
je veux dormir
je ne sais plus comment
on me raconte une histoire drole dans une langue somnolente
un visage impassible observe:une mouche
et la mouche glisse sur mon visage suant
je la bouffe d'un coup de langue vigoureux
Une femme s'endort alors près de moi
 entre mes cuisses et l'étoile filante
qu'attend elle donc pour s'envoler comme une mouche
je ris aux eclats
au meme instant elle court nue poursuivie par son pére près de la mosquée
le métro redémarre en hennissant et se cabrant
il sourit je crois puis
disparait vers le tunnel de la prise électrique
en passant sous l'armoire
je tremble de froid
9heures du mat
le réveil sonne
je bois deux cafés ,fume 3 clopes ,me mouche
le réveil a des allures de boite de conserve perimée
le lit eternue et s'étouffe
je pousse un rot comme un soupir de soulagement
il dechire la pièce de sa vibration sonore
9h05   9h04  9h03
le temps recule inexorablement
il quitte son écorce et redevient liquide
puis le soleil
puis la poussiére
j'ouvre les yeux
je n'ai plus le meme corps qu'hier mais je pars travailler comme d'habitude

buko


Une table blanche

Une table blanche comme
le regret d'une démarcation
deux chaises qui se font
face se parlent en
secret et disent le sourire
des mots que nous
ni toi ni moi
n'avons prononcés....
un cendrier et un verre vide
sur la table blanche, c'est tout
le regret d'une démarcation

buko


FAUSSE PROPHETIE

Un jour sur deux zombie
dans les égouts-cités
Voir passer les bagnoles déchirer leur triste impudeur d'un voyage étriqué
Un jour sur deux
Comme autant D' idées fixes
En Un muscle chloroformé
----Je tombe des nues aussi loin que possible---
Des regards qui se croisent et des yeux qui se baissent mais
Jamais rien ne se passe
La vie sera plus
singulière encore
lorsqu'elle sera soumise à l'impot des naissances virtuelles
« tout éjaculateur précoce aura la langue tranchée "
Toute perte de mémoire dérèglera le cycle des marées
On ne pourra penser qu'en termes infinitésimaux
Et La mélancolie transfusée d'un geste
aux opposants de l'autre rive inondée de
nos larmes asséchées par les vers
Les enfants nés d'une femme stérile et d'un typhon cloné auront l'outrance
Des couleurs vives en des pieds nonfinis
nous devrons donc remonter à rebrousse-poil des années mortes de l'ennui jusqu'à l'abdication
Des résidus vivaces de l'enfance
Le prix des médicaments sera fixé au prorata des espaces de sommeil incertain
Sous l'orbite des clitoris revés l'homme solitaire batira l'horizon
Une femme ironique lui rendra visite de temps à
autre et s'en ira les mains dans les poches
polaires
Les étoiles carnivores déchiquèteront nos arrières-pensées
Nous rentrerons en nous pour ne plus en sortir
Le sourire aura l'allure d'une déclaration de guerre
Nous serons enterrés dans des fosses communes inorganiques comme un triangle abstrait ou quelque chose comme ça
Des brins de lune millénaire expireront au creux ridé
de nos mains suppliantes
jusqu'à ce que l'eau fasse assaut
monte et
Démente
Tout ce flux de paroles inutiles...

buko

 
  
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