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Laurent Mourot-Faraut

France

lolomtp@aol.com

La poussière de mon corps...

Dans plus de deux milles ans,
La poussière de mon corps,
Dessinera encore sur le sol
L'amour que j'ai pour toi...
Elle nourrira la terre,
Qui nourrira la plante,
Qui fleurira pour toi...
Fanée,ses graines s'envoleront,
Emportées par le vent.
Chaque année,
Elles fleuriront les champs,
Où s'installera le bonheur
Naissant de notre amour...

Laurent Mourot-Faraut France lolomtp@aol.com

Je ne vois plus

J'ai brodé autour de ton visage mille caresses
Et sur tes lèvres un baiser plein de tendresse

À ton oreille j'ai chuchoté à quel point je t'aimais
Et sur ta peau avec mes doigts j'ai dessiné notre avenir

Avec mes yeux j'ai vu pleurer sur nos amours
J'ai vu pleurer tes yeux...

J'ai caressé un long et silencieux moment
D'une douceur sans pareille...

J'ai écouté cette mélodie,
Au triste nom mélancolique,

J'ai écouté cette chanson
Battant le temps qui passe

J'ai regardé cette photo
Avec mes yeux j'ai pleuré sur nos amours

Les larmes qui bousculent les secondes,
Une larme qui coule sur l'image

L'image qui disparaît,
Qui se fond dans le chagrin...

Et qui écrit à l'encre noir
Un semblant message d'espoir...

Un message qui me bouleverse
Brodant sur mes traits, mille caresses...

Des caresses qui me font mal,
L'image qui disparaît...

L'image qui s'efface,
Je ne vois plus ton sourire,

Je ne vois plus le temps d'un train qui passe,
je ne vois plus ton souvenir...

Je ne vois plus notre avenir
Dans tes yeux..


Fulvio Caccia France afi@easynet.fr

Lilas
extrait de "Lilas" à paraître aux éditions Triptyque
de Fulvio Caccia

Les braises de l’aube
grésillent
lorsque le sommeil se retire
Là bas Paris
est une marée ardente
Tu dors
assommée
par la violence des autres
et celle qui sourd
de plus loin d’encore plus loin.

*
La limite franchie
par la science des dunes
me convoque
à l’ancienne représentation
pour dire ce qui n’est pas dit:
J’ai faim de toi.

*
Matin de neige
aux Lilas
L’humide corolle blanche
s’ouvre
dans le jardin nippon
que l’éternité caresse
Les moineaux piaillent
Le chat noir s’étire

Je ne regarde pas les flocons tomber
J’ouvre la porte sur les empreintes
qui fuient
*
Du périphérique
monte la clameur
La pluie dépouille
le fort de Romainville
de ses souvenirs
Il ne faut pas craindre
la fleur étrange
qui surgit du bois
Sentinelle, stèle, Loi
Les marronniers absorbent sa lueur
que nos antennes ne capterons pas
La colline est bien gardée
fpsyn.com


jiempia France jiempia@aol.com

DUNE ET AIR


Comme un feu ravageur ,la folie s'étendait,
sur les oiseaux mécaniques aux ailes rouillées,
un procédé injuste les rongeait jusqu'aux nerfs,
sûrement la fin d'un monde ,une nouvelle terre ,
dans leurs yeux de titane une lueur de paix ,
sur leurs pattes d'acier un peu de terre brûlée,
le trés grand attracteur a vaincu la misère ,
faute de vivants la mort a quitté la terre ,
du plus simple élément le chaos a giclé ,
emportant en ses flans les plus belles idées ,
une sphére d'acier divagant dans l'éther ,
un bien beau résultat pour des siècles de guerres .

jiempia


Au chagrin sans sacrifice

Au chagrin sans sacrifice
Il y a des fleurs dans ma tête.
Elles sont de toutes les couleurs, affolées,
dans un jardin sans caresse.
Image de pétales qui tombent un matin de mai
sous le sommeil de la rosée, ou quelques tableaux
sont posés au bord de branches d'arbres bouffées
aux solvants.
Des écorces noires et dures jonchent le sol resistant aux
fantaisies de mon esprit.
Une main guide le pinceau magique de mes impulsions
Vers une toile blanche pour peindre ce paysage que je rêve.
C'est une feuille froissée que je garde encore et toujours
dans mon jardin de tendresse.
Dans ce paysage je pose delicatement sur le tapis de
fleurs cette feuille fragile comme un petale ainsi
protégé de ce soleil eblouissant.
Car il n'y aura plus de rayon au dessus de mon
jardin blessé, mais que l'eau libre appose
comme ces fontaines de lumiere qui apaisent les sens.


dwight.daigneault@sympatico.ca


Tony Tremblay Quebec machine@cam.org

ONIRIQUE

elle s'écrit ailleurs
ne se perd jamais
autrement qu'en veille
on la rencontre parfois
au détour d'une parole dressée
en une langue laissée pour morte
elle s'écoule lentement
juste au bout du doigt
en une encre éminemment
corrosive malade

onirique
elle grave les songes verticaux
de créatures inventées
pourtant bien réelles

j'ai dit
les derniers spasmes
d'une poésie à détruire
parce qu'elle ne se figera jamais
en dépit des protestations
des vieillissants bonzes du verbe

la vérité poétique n'existe pas
elle coule comme l'eau sous le pont
et nous serons à nouveau de beaux mensonges
évoluant ouverts aux derniers souffles des songes
comme les derniers héros d'une poésie vécue
en désespoir de cause

nous nous rêverons tous
dans les derniers retranchements de nos vies
oniriques

Tony Tremblay
machine@cam.org


ARNAUD France POETES@HOTMAIL.COM

Une étincelle...

Une étincelle dans la nuit
Une source de vie
Une lumière qui surgit
Du plus loin de l'infini

Celle d'un ange en couleur
D'une fée pleine de saveur
Pour m'ouvrir les yeux
Sur les splendeurs d'un astre merveilleux

Une constellation encore inconnue
Pleine de surprise et d'imprévu
Une étoile illuminant mon âme
Me permettant de conserver la flamme

Une source de chaleur
Pour réchauffer mon coeur
Une source de bien être
Pour enfin renaître.

Arnaud


Marc Etienne France pascal.perez@wanadoo.fr

Je suis né des brumes
Et j'ai nagé.
J'ai nagé jusqu'aux bords du monde,
J'ai vu des étoiles filantes
Qui filaient des oiseaux
De flanelle,
J'ai vu des vagues valser
Avec des cavaliers de feu,
Des élans amoureux
Qui se cherchaient
un Dieu.


espace 23 de «Entre l'Ombre et la Lumière»" sur mon site ESPACE POÉTIQUE

LOINTAIN LUMINEUX

Je suis le cri
l'inévitable cri
dans ce murmure lointain
suspendu au soleil passager
quand tout passe
tout revient
allègrement visité
par une lune subtile

Je suis le cri
parmi les vibrations
de la mémoire
l'âme amante
l'âme errante
sur les doutes
effondrée

Je suis le cri
d'une trace sur l'horizon
un arpège lancinant
un ciel tout chaud de nuit
étalé sur la nudité de l'être

Je suis le cri
enchaîné aux poignets
d'une lumière brève
j'échange des ruptures
sous le lustre
de la confidence

Je suis le cri
d'un silence
parfait

01.01.99

francomedia.qc.ca/~s.o.s.fr/


Poussin

Québec

madmat@microtec.net

Mère aquatique

De la Mère aquatique
Aux bulbes laiteux
Apparaît le fils prodige
L'Élu aux yeux bleus

Aussitôt éveillé
Il s'empresse de boire
Aux deux abreuvoirs
Il va se saouler

Poussin


Ce n'est qu'un mot


ce n'est qu'un mot
mais il a la douceur de ton regard
il brille de joie
à le prononcer le soleil luit déjà
sur un printemps en floraison
qui resplendit dans tes yeux
qui me réchauffe le cœur
il se dit avec tendresse
tout bas au creux de l'oreille



ce n'est qu'un mot
mais sur tes lèvres il chante
dès que tu le chuchotes
il danse sur ta bouche vermeille
il m'enivre et m'ensorcelle
il transporte les odeurs des bois
le fraîcheur des fougères
tout en moi chavire
je te l'adresse comme une prière


ce n'est qu'un mot
auquel ma vie est suspendue
il a la chaleur de ta peau
sur laquelle je me colle fiévreux
il a la force de nos étreintes
de nos corps qui se parlent
dans le silence du soir
de nos caresses qui s'entremêlent
à l'abri dans le noir


ce n'est qu'un mot
amour
que nous ne savons conjuguer
qu'au présent
je t'aime
tu m'aimes
nous nous aimons
hier aujourd'hui demain
pour toujours


mon amour

Yves BRILLON


Rêver l'impossible surprendre
Concrétiser l'immatériel
Vivre sauvagement éveillé
Ressentir l'immédiateté perpétuelle
Avant d'être repris par la nature
Ne pas laisser intacte la solitude
De l'enfant qui ne s'amuse plus
La fusion est lente
il faut respecter le recul
Ou patauger maladroit
Le bonheur est si difficile à mémoriser...

Richard Neveu


La déclaration

Si j'étais un marin je me jetterais
Dans l'océan de tes cheveux frais
Où les vagues se perdent à l'infini
Jusqu'au doux parfum de la vie.

Si j'étais un écureuil je me noierais
Dans tes yeux remplis de larmes
Où la quête de tes noisettes me conduirait
Jusqu'aux portes de ton âme.

Si j'étais un philatéliste je me délecterais
Du dessin de ta bouche où la perfection
De ta salive partagerait
Le dessert de ma collection.

Si j'étais un alpiniste je gravirais
Les monts de tes seins
Où les neiges éternelles n'existeraient
Que lorsque le plaisir arrive à sa fin.

Si j'étais un peintre je tremperais
Mon pinceau dans cette forêt vierge
Où seul un torrent de fraîcheur coulerait
À l'embouchure de tes berges.

Si j'étais un poète amoureux je mélangerais
Ces différents vers en un anathème
Où ma folie imaginative voudrait
Te dire, sans un regret, … je t'aime.

Christophe Marin clm@imbc.co.uk

Dr. Jean Claude Raymond Nior artangel@cable.a2000.nl

La Beauté

Beauté trouvée
Dans tes yeux
Regardant le monde
Avec compassion

Beauté trouvée
Dans tes mouvements
Qui doucement
Expriment la passion

Beauté trouvée
Dans tes pensées
Ecoutant l'humain
Pour trouver l'union

Beauté trouvée
Dans ton coeur
Qui malgré ses peurs
Génereusement s'ouvre
Vers moi

Dr. Jean Claude Raymond Nior artangel@cable.a2000.nl


  
  
  
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