lauranne.lauranne@free.fr Bleus
Tes yeux sont bleus comme des bleus
Bleus de froid d'amour
Bleus par bleus
Le temps descend les jours
Mon amour
A se creuser le cour
Bleus à bleus
Et rien au fond du trou
Que son image coupée en bleu
Laisse tourner les roues
Impossibles
Cibles
Si bleues
Nous serons bleus mon amour
Contre le temps qui grogne
Ecoute pleuvoir bleus les jours
Dans ta poitrine mon cour cogne
Bleu
Bleu
Bleu
Bleu de froid d'amour
Je t'aime, tu m'aimes
Un bleu : beau coup
Aux bleus de cache-cache
Nos corps se perdent
Bleus de rage, parbleu
Bleus d'amour
Bleus par bleus
Nous sommes bleus.
Suite à une
erreur de ma part, texte envoyé par Lauranne
Très cher, vous pouvez m'inscrire...
Vous êtes pardonné.
Vous-même êtes relié.
Un détail seulement :
Je n'expose pas dans le 19 ème.
Ou alors y'a longtemps, ou bien j'ai oublié.
Mais vous pouvez aller quand même
Tous en famille vous y promener !
Si d'aventure mon travail vous sied,
Prenez en note ce nota bene :
En octobre dans mon quartier
J'ouvre les portes de mon cabinet.
lauranne.lauranne@free.fr
Si
seulement il existait des mots
qui sauraient te raconter
je trouverais les plus beaux
ceux qui ne peuvent rien briser
Je les placerais devant toi
sur une tendre melodie
et ils t'exprimeraient ce que moi
je
n'ai encore jamais dit
De ta tendresse et de ta douceur
ils sont le lien qui nous unit
car j'y ai trouvé dans ton coeur
un amour infini
pourquoi donc cette solitude
d'un coeur qui a tant souffert
vient blesser les habitudes
comme si elles ne savaient que faire
Ce matin je pense a toi
et les mots dansent devant mes yeux
j'aimerais être dans tes bras
plus un seul mot rien que nous deux
Dans le silence de chaque mot
il y a tant de parole et d'amour
que tout ce que mon coeur trouve beau
grandit à chaque jour...
Nuit ensoleillée
La nuit tombée je vais tenter de l'imiter
ma montre étant enlevée j'ai le droit de rêver
j'arête un peu le temps voulant soufler au vent
un courage imprudent le retrouvant pendant
Navire déjà coulé c'est à moi de sombrer
des paroles dites trop fort tentent de s'envoler
mon oubli les defend ramenant au present
la pensée égarée de ce doux volcan
L'océan enfermé, plus une goutte d'eau salée
laissant ma destiné prete à tout pardonner
Monde indépendant sans place pour un enfant
Trop impatient je le rejoindrais maintenant
Mon ciel n'a plus d'idée, ma nuit, ensoleillée
me voilà enfermé trop dur réalité
autre journée en courant où se cachent l'argent
Mais étant indifférent, je me mords les dents
Femmes et sablier
Leur taille est à l'objet pareille
Mon fol amour les a ainsi façonnées
Leur fuite est celle du temps
Et les pleurs l'unique mesure
.Exode
Les marches d'ambre filaient le lait du ciel
Il dégouttait des brumes des perles assourdies
De silence
Fluide languissant
Parfois tonnait le vent
Et le monde tournait si lentement
Si doucement
Si ombrageusement sévère
Dans sa robe de printemps regretté
Que l'on se prenait à revivre les neiges
fines et bleutées d'allégresse
Délicatement imperturbablement
Désirées
Aux matins
Venus pour nous ravir
Souvent défiées
Par des pas boueux
Que les soldats laissaient
Comme signatures
Aux marges de flaques écarlates
Quelques soupirs encor
Fendaient l'air
Des derniers arrivants
Des mannes de vieilles fripes
Mouillées
Si long au bout du bras
Si lourd
L'ombre les précédait toujours
Et le sang, figé, ne battait plus
Qu'un rythme assourdi
De tambours écorchés
Et parfois,
L'un
Fragile ultimement
La peau craquant sous le sel de la peur
Déclamait en dedans
Les mots de l'agonie
Et là
Si proches
Des marches d'ambre filaient le lait du ciel
Éclatantes, patientes, accueil
et paix
Orantes
Elles aussi
Il suffirait, tu sais, de monter
Si lentement
Si doucement
Si lumineusement légers
. Il suffirait.
Seule le cour en
milles miettes une fois de plus
Mes espoirs d'être aimée et d'aimer s'éteignent
Faisant place au chagrin et a la torture
Car chaques secondes de solitude m'épuise.
Mes yeux remplis de larmes,brouillent ma vision
Une fois de plus l'amour m'a fauchée compagnie
Me laissant abattue , le cour défaillant.
J'aurais l'envie de crier , d'étaler mon désespoir
De dire tout haut ce que je pense tout bas
A quand le jour où j'aurais quelqu'un a mes cotés
Un bras pour m'appuyer en cas de tempête.
Serais-je quelqu'un qui effraie l'amour?
Trop franche , trop authentique peut-être?
Quand enfin vais-je rencontrer l'ame-soeur
A qui mon esprit libre et sauvage ne fera pas peur?.
Brigitte Gagnon
Une page
Et puis nous sommes partis
Dans une ville lointaine
Pour y chasser le mépris
la violence et la haine
Dans le ciel miroitait encore
L'éclat rouge du sang
Laissé là par les corps
Inertes mais triomphants
La nuit bientôt va tomber
Sur les yeux sur les visages
On oubliera le charnier
Et l'histoire tournera la page
CASSURE EN MODE DE TEMPS
D'UN DESIR FEU DE TEMPETE AIGUE
Les volutes de la déraison,
Lentement au-dessus de mon crâne qui se creuse
Sont descendues entre les fils qui se mêlent,
Au vicieux mélange de l'ivresse,
Cassant à la racine de l'oeil
La sereine vision d'un monde où l'illusion règne.
Dans mes yeux froids,
La flamme du vide incandescent raturant l'espace
Ouvrit la brèche de l'os,
Saignant l'oubli à la pénombre d'une absence.
Au delà des songes,
La brûlure des éthers silencieux fractura les signes,
Je perdis dans l'instant délicat ton nom
Créature au regard du vent,
Sur la cendre résultante, pleurais
En un cri silonnant le temps,
Ma raison devenue ligne noire où des creux amplifiés
S'éteignait le monde.
Dans l'instant cassé,
La vague cornaline,
Surface pointue d'un océan de pierre,
Sur un brisant hagard,
Mourut.
Le néant s'éparpilla en lente brisure,
Dans la mort entrouverte de la calcédoine rebelle,
La-bas, ou l'univers s'éternise
Par l'entremise du voyou-pierral
La matière en avalanche soumise,
Refusa la chute,
Comme un Icare vainqueur devint poussière fuyante.
Dans les yeux vides, regardant l'espace noir,
Une étincelle s'abolit au murmure des vagues.
La vision ramassée sur elle même,
Parcourant l'intérieure plaie,
Sur les nerfs acides du désastre créé,
Jeta au globe silencieux une parcelle de l'écume morte.
L'iris phare muet,
Lors du passage obscur,
Disparut.
La nuit filtrant de sa trame la vision avide,
Resta à l'inconnu manque :
Sphinx sans question.
Au douzième néant sonnant,
L'étincelle reprise au vide voleur,
Déchira les ailes de la bougie en flaque de cire,
Effaça la marque inscrite en absence sur le rivage,
Dans le creuset en coeur de fiole,
Reforma le néant épars,
De la pierre brisée aux abords reblanchis,
Ecrivit sur une ligne d'esprit la cicatrice de l'oeil
blessé.
Les paroles,
ne qu'une sont suite des mots.
Même si parfois,
ils me font sentir défiante,
face à leur réalité.
A même cette réalité
j'habitue mes mots
au délire
Pour contrôler les sentiments,
pour nager dans les attentes
trop vives
Je me noie
dans la mer noire,
de l'existence.
Me laissant croire,
à des images effigies,
a une réalité éthique
ou tous les actes sont une destruction
Main sans
lendemain
Pierre Clavilier
Main sans lendemain je marche en
orphelin
Ou
Souvenir secret qui me fait souffrir
Je me souviens avec délice des sourires de ta bouche...
Farouche ; il fallait, pour un baiser, que je la touche.
Ah les blancs chemins parcourus sous les sapins !
Ah les blanches mains disparues de mes jours !
Telle une étoile nouvelle tu m'as quitté un soir d'été.
Ou
Une orange que l'on mange sans se soucier des anges...
Je glisse en moi, m'enferme hermétiquement au monde.
Tu es partie, je suis seul, voila tout...
Ton corps était devenu ma patrie.
Tes cheveux si frileux me rendaient la vie.
Je soupire...
Quoi autrefois frémir ensemble ?
Autrefois sentir le désir envahir nos sens...
Aujourd'hui le silence dénonce ton absence !
Mes larmes coulent sur cette image morte.
J'ai froid de toi et je sens ta perte au bout de mes
doigts.
Main sans lendemain je marche en orphelin !
Pierre Clavilier
_______
Ton sourire charge mes jours...
Et,
L'astre qui résonne dans ton corps à présent s'évapore.
Personne ne répond plus. Aussi l´écho de ta voix désespérée
Se perd, de parois en parois, sous le poids de mes larmes.
Je crie contre l'injustice de ton départ...
Le long des remparts certains s'embrassent encore.
J'écris les vers orphelins d'un amour, détruit, embrasé...
Ou,
Les sentiments lapidés sans pitié par un mendiant
moqueur.
Funestes refrains
Et,
Rengaine qui engendre la haine.
Je ne respire plus, ma lumiere s'estompe...
Je transpire et sens la charogne.
Plus aucune lecture possible...
Prochainement la pourriture.
Le squelette ensuite...
Un peu de poussière.
L'oubli de tous !
Tu continueras ta vie, comme autrefois !
Tu riras : gorge déployée, comme autrefois !
Tu lui feras l'amour comme tu me le fis autrefois !
Tu m'as assassiné de désespoir sans le vouloir ni le
savoir !
Et cette mort salvatrice restera ta dernière cicatrice.
Pierre Clavilier
Liberté Azur
Liberté azur maintenant fatiguée,
totalement usée.
Je marche en ennemi de mon ombre
Et,
Chérissant mon adversaire je sombre.
Toi partie je n'ai plus de patrie.
Je croule sous les larmes qui coulent
Ou
Le doute qui m'envoute accompagne ma route.
La campagne normande est vide...
Les arbres qui formaient des arabesques disparaissent
Aussi
L'épaisseur de mon chagrin massacreur me cloue ici.
Je pleure des larmes de sables.
Le souvenir de ton ventre me hante
Et,
Lucifer m'entrainera malgré moi dans son enfer...
Je respire emprisonné de désir du plaisir incontrolé.
Moi, le noyé de toi,
Moi, autrefois ta joie,
Moi parfois...
Et ton cruel départ est plus lourd qu'une croix.
Pierre Clavilier
M.O.M
Souffle court
Ceci n'est qu'un essai un instant un
souffle court
une illusion dans l'abîme que je suis
oui une idée subite pour satisfaire l'illusionné
qui sans contemporain ne pourrait existé
voilà en un instant un cru de ma pensée.
M.O.M
Mohamed
l'avizé
Prenant de la hauteur
je me vis sur le sol
et vis sans
peur
mon sang faire une rigole
au dessus de ma bouche ouverte
quelques mouches surlovent
ce corps à présent inerte
qui fut le mien
ne me fait nul chagrin
sinon la surprise
d'etre si peu de chose
en simple brise
partir aussi soudain
mais tout comme les dunes
sans souffrances aucunes
se donnent la main
et je voudrais que l'on sache
comme il est doux d'etre sans attaches
au dessus de soi
libéré du trépas
prenant de la hauteur
je vis s'effacer le sol
et c'est avec douceur
que là haut je rigole.
Mohamed
l'avizé
Le jour
où je t'ai rencontré
Jamais je n'aurais pensé
Qu'un jour toi et moi serions enlacés
La journée a passé
Mais j'ai peur de trop m'attacher
Peur de trop t'aimer
car j'ai peur de la journée
Où tu décideras de me quitter
Je ne sais si notre histoire durera
Mais j'espère et tu verras
Avec moi il y aura fidelité
Et sincérité
Dans tes yeux j'ai vu sincérité
Dans ton coeur j'ai trouvé
L'amour qui m'était réservé
Dans ton sourire
J'ai vu ton charme me ravir
Ton visage m'apparaît dès que je ferme les yeux
Puis-je t'aimer pour plus jamais que la tristesse m'emprenne
Car je ne sais si notre histoire durera
Et si cela marchera
Ton regard me restera marqué
Ton coeur me restera gravé
Et l'amour que j'ai pour toi ne cessera
Grenouille
Felicia
rofelifr@yahoo.com
Labyrinthe
Egare-toi parmi les fougeres, glycines et lilas
Pas un rayon de lune n'éclaire le bois .
Vas plus loin , ton coeur s'est echappé,
La terre brule tes genoux et te fais chanter ,
Les pierres fremissent au moindre souffle du vent...
Plus on est seul , plus il fait froid .
Felicia
Mala
Tu n'es pas ton job
Tu n'es pas ton compleen
Tu n'es pas le contenu de ton portefeuille
Tu n'es pas ta tenue kaki
Tu n'es pas un flocon de neige immaculé
Tu n'a rien d'unique...."
VOILA LE TYPE DE POESIE
QUE JE RECHERCHE ET NON PAS
AMOUR AMOUR TOUJOURS
MAIS QUELQUE CHOSE DE HARD.
CERTAIN RECONNAITRONS PEUT ETRE D'OU JE TIENS CE POEME:
DU FILM FIGHT CLUB
ET OUI UN PEU D ACTION....
mala
Dino
Le regret
Le regret est d'actualité
Devant une cigarette allumée
Se dégage la fumée
Et j'aspire d'oublier
Je me suis abimé
Quand j'ai survolé
L'abime de mes pensées
le regret est d'actualité, d'actualité
Le regret est d'actualité
Devant le temps écoulé
De ces maux dilués
Que j'aspire d'oublier
CAR.....
Le regret est d'actualité, l'actualité
Dino
Sophie
REFLETS OBSCURS
DESERT DU TEMPS PERDU
JE FOND DANS L'ETERNEL INCONNU
REMPLI D';ILLUSIONS ET DE SOUS-ENTENDUS
JAMAIS JE N'OUBLIERAI SON REGARD ABATTU
NOTRE UNIVERS
VETU DE GLACE
EFFACE LES HORIZONS INNATENDUS
LARMES ET RIRES COMBLENT LES VIDES DU TEMPS DISPARU
LES YEUX ETEINTS
LES LIMITES NE RESSEMBLENT PLUS A RIEN
MAIN TENDUE DEVANT CE DESERT CONFONDU
LES SAISONS DE NOTRE TEMPS SONT INTERROMPUES
LA GLACE A FONDU
NOTRE DESERT TROP BRULANT A FAIT JAILLIR LE PRINTEMPS
Sophie
Sophie
Passagère
Symbole éphémère Pureté de mon imaginaire Illumine mes
chimères A la pénombre de ta chair J'attise tes yeux clairs Fredonne
des vieux airs
Parcourons nos rêves Ma douce passagère Vivons
l'ivresse Avec sagesse Et, libère ta jeunesse
Muse
mirifique Flânerie de mon âme Accompagne mes ballades La lueur de ton
doux visage Au regard de la lune pâle Je m'évade sans
escale
Parcourons nos rêves Ma douce passagère Traversons les
dunes En caressant l'écume Et, abandonne ta plume
Volupté de mes
nuits La douceur de ta paume A la lueur de l'aube Embaume mon
âme Dans un tendre parfum Aux mélodies sans refrains
Parcourons nos
rêves Ma douce passagère Emporte les rires De notre abîme Et,
contemple le vide
Sophie
Sophie
Dimanche hivernal
Dans un petit matin pas vraiment banal Les
rapaces nocturnes planent à la diagonale du chemin libéral Une muse pénètre
le lieu occulte où navigue la folie Dans l'esprit fragile de l'être qui
s'ennuie L'approche charnelle d'un dimanche hivernal Transforme mon coeur
en bombe fatal Au contact de sa bouche Le tambour percute le silence
obscur Oubliant le bien et le mal Je capture la tendresse
matinale Savourant le parfum trouble de sa peau La douceur grandissante
attisa l'animal Abandonné tout contre son âme Elle m'offre le plus beau
des cadeaux De l'amitié à l'amour D'un baiser à une caresse Tout va à
très grande vitesse Comme ce voilier glissant au-dessus de nos têtes Loin
de ce dimanche hivernal J'ai envie de partir en cavale Pour oublié mes
nuits carcérales...
Sophie
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